Je suis du pays du Mistral. Quand celui-ci souffle, obsédant, il déblaie le ciel et je ne sais plus si je suis réchauffée sous le soleil nu ou glacée par les bourrasques.
Alors je revois ce portrait d’un homme, du haut d’une falaise, contemplant l’horizon. Nietzsche ?
Je pense aux idées que le temps et l’oubli balaient. On les croit perdues comme les pétales et les pollens quand elles germent un jour, parfois si loin.
Le vent est philosophe.
J’essaie aussi.
L'auteur
Titulaire d'un Doctorat en philosophie et d'une maîtrise en histoire, l'auteur est restée fidèle à ses deux «initiateurs» en philosophie, Nietzsche et Kierkegaard, mais admire tout autant Spinoza, Russell, Arendt... Marie-Pierre Fiorentino
mercredi 11 avril 2012
Morale d’esclave ou morale de sage ?
Ne demande rien à ton ennemi. Tu lui offrirais le plaisir de refuser. Ou, pire, le plaisir d’accepter. Mais s’il s’agit de sauver ta vie, n’hésite pas : que vaut le plaisir de ton ennemi comparé à elle ?
